Introduction
Nom: Léa
Âge: 18 ans
Ville d'origine: Aleppo, Syrie
Age: 18 ans
Âge: 18 ans
Ville d'origine: Aleppo, Syrie
Age: 18 ans
Le 23 Novembre 2015
Je m’appelle Léa et j’ai dix-huit ans. Je viens d’une famille de la classe moyenne syrienne. Je suis d’Aleppo en Syrie. Ma famille se compose de mes parents, un petit frère et une petite soeur. Mon frère s’appelle Omar et il a dix ans, et ma soeur, Zein, a quatorze ans. Mon père travaillait pour la police syrienne. Il était employé du gouvernement. Ma mère était infirmière dans une clinique de femmes. Avant que la guerre ne commence, je vivais avec mes grands-parents, ma tante, mon oncle et des cousins. Mes grands-parents étaient vieux, donc ils étaient toujours chez nous pour prendre soin de nous, pendant que nos parents travaillaient. J’ai aussi un chat gingembre qui s’appelle Luna. J’ai fait des études de cinéma et de la danse pendant six mois. Je suis passionnée de cinéma mais j’aime aussi beaucoup danser, alors j’ai choisi les deux cours. J’ai beaucoup aimé mon université, je me suis bien amusé. J’ai eu aussi plusieurs amis. Ma meilleure amie s’appelle Amélie et est une fille vraiment agréable, gentille et douce. Elle a aussi étudié le cinéma avec moi. Nous voulons faire des documentaires sur des personnes réelles et raconter leurs histoires. Je suis intéressé à exposer les problèmes des peuples qui vivent dans la pauvreté. Je crois toujours en l'égalité et la liberté pour tous les hommes, sans aucune discrimination. J’ai décidé d’écrire un journal pour parler de la situation de mon pays. Elle devient de pire en pire tous les jours en raison de la guerre.
Hier la police a débarqué chez moi et j’ai été convoquée pour un interrogatoire car il semble que j’ai des opinions divergentes de celles du gouvernement. Pour un projet dans ma classe de cinéma, j’avais fait un film sur l'oppression des droits de l'homme. Il est devenu très populaire dans le public. Je pense que c’est pourquoi le gouvernement doute de moi. La pièce où la police m’a emmenée était une petite pièce nauséabonde qui avait l’air vieux et poussiéreux. La police m’a demandé dix affirmations. On m’a d’abord demandé si je renonçais à mon droit de vote. Bien sûr, je ne renonce pas à mon droit de vote! Je suis Syrienne, et comme citoyen de ce pays, c’est mon droit. Le droit de vote est un droit essentiel qui doit être toujours respecté. Nombreux sont ceux qui pensent que voter est un droit acquis, mais dans beaucoup de pays il n’y a pas le droit de vote. Et alors, j’ai repondu “non” et quand je l’ai fait, le policier m’a frappée. Il m'a frappée si fort que j’ai saigné un peu sur le papier sur lequel il y avait les 10 affirmations. Je ne sais pas pourquoi. Peut-être que le but du gouvernement est d'essayer de m’enlever mes droits et ma citoyenneté. On m’a ensuite demandé si je pensais qu’être homosexuel était un délit ou un crime. Je crois que l’homosexualité n’est pas un délit parce que c’est notre choix personnel. Mais j’avais peur de la police maintenant. Je ne voulais pas être de nouveau battue ni saigner sur le papier. Alors, j’ai menti et j’ai répondu “oui, c’est un délit d’être homosexuel”. La police ne m'a pas battue cette fois. Mais quelque chose de pire est arrivé. Les officiers du gouvernement ont rassemblé tous les homosexuels et les ont emprisonnés. Ils croyaient que l'homosexualité était un crime. Je n’aurais pas dû mentir. J’aurais dû être ferme sur ce que je crois et le défendre. Alors j’ai décidé d'arrêter de mentir. On m'a demandé si des informations interdites par le gouvernement devraient être divulguées ou non, et aussi si je soutiens totalement et sans réserve le gouvernement de mon pays. J’ai répondu oui à la première question, parce que des informations sur le gouvernement doivent être accessibles à tous les citoyens. J’ai répondu non à l’autre question parce que le gouvernement n’a pas toujours raison. Il y a beaucoup de violations des droits humains. Je n’abandonne pas mon droit de voyager librement dans mon pays et hors du pays. La liberté de voyager est nécessaire pour que l'oppression et la misère puissent être évitées. On m’a frappé à chacune de mes réponses. Les saignements ont continué de plus en plus. Nous devons avoir la possibilité de conserver notre liberté d’opinion sans perdre nos droits civiques. J’ai répondu honnêtement mais mon interrogatoire ne s’est pas bien passé. Je risque d’être jeter dans une prison pour une durée indéterminée. Mon engagement peut être perçu comme dangereux par les autorités. Mais je vais continuer à défendre mes droits, et les droits de tous les citoyens.
Hier la police a débarqué chez moi et j’ai été convoquée pour un interrogatoire car il semble que j’ai des opinions divergentes de celles du gouvernement. Pour un projet dans ma classe de cinéma, j’avais fait un film sur l'oppression des droits de l'homme. Il est devenu très populaire dans le public. Je pense que c’est pourquoi le gouvernement doute de moi. La pièce où la police m’a emmenée était une petite pièce nauséabonde qui avait l’air vieux et poussiéreux. La police m’a demandé dix affirmations. On m’a d’abord demandé si je renonçais à mon droit de vote. Bien sûr, je ne renonce pas à mon droit de vote! Je suis Syrienne, et comme citoyen de ce pays, c’est mon droit. Le droit de vote est un droit essentiel qui doit être toujours respecté. Nombreux sont ceux qui pensent que voter est un droit acquis, mais dans beaucoup de pays il n’y a pas le droit de vote. Et alors, j’ai repondu “non” et quand je l’ai fait, le policier m’a frappée. Il m'a frappée si fort que j’ai saigné un peu sur le papier sur lequel il y avait les 10 affirmations. Je ne sais pas pourquoi. Peut-être que le but du gouvernement est d'essayer de m’enlever mes droits et ma citoyenneté. On m’a ensuite demandé si je pensais qu’être homosexuel était un délit ou un crime. Je crois que l’homosexualité n’est pas un délit parce que c’est notre choix personnel. Mais j’avais peur de la police maintenant. Je ne voulais pas être de nouveau battue ni saigner sur le papier. Alors, j’ai menti et j’ai répondu “oui, c’est un délit d’être homosexuel”. La police ne m'a pas battue cette fois. Mais quelque chose de pire est arrivé. Les officiers du gouvernement ont rassemblé tous les homosexuels et les ont emprisonnés. Ils croyaient que l'homosexualité était un crime. Je n’aurais pas dû mentir. J’aurais dû être ferme sur ce que je crois et le défendre. Alors j’ai décidé d'arrêter de mentir. On m'a demandé si des informations interdites par le gouvernement devraient être divulguées ou non, et aussi si je soutiens totalement et sans réserve le gouvernement de mon pays. J’ai répondu oui à la première question, parce que des informations sur le gouvernement doivent être accessibles à tous les citoyens. J’ai répondu non à l’autre question parce que le gouvernement n’a pas toujours raison. Il y a beaucoup de violations des droits humains. Je n’abandonne pas mon droit de voyager librement dans mon pays et hors du pays. La liberté de voyager est nécessaire pour que l'oppression et la misère puissent être évitées. On m’a frappé à chacune de mes réponses. Les saignements ont continué de plus en plus. Nous devons avoir la possibilité de conserver notre liberté d’opinion sans perdre nos droits civiques. J’ai répondu honnêtement mais mon interrogatoire ne s’est pas bien passé. Je risque d’être jeter dans une prison pour une durée indéterminée. Mon engagement peut être perçu comme dangereux par les autorités. Mais je vais continuer à défendre mes droits, et les droits de tous les citoyens.
Le 22 janvier 2016,
Mon interrogatoire ne s’est pas du tout bien passé. Cela a été un moment horrible et je n’étais jamais d’accord avec les avis du gouvernement. Imaginez ma surprise quand la police m’a laissé partir! Je ne voulais pas rester au poste de police une minute de plus , alors je suis partie et j’ai quitté le bâtiment aussi vite que j’ai pu. J’ai su que ma ville d’Aleppo n’était plus sûre pour moi après cet incident. En raison de mes croyances, le gouvernement était en colère contre moi. Je suis vite rentrée à mon appartement, qui se trouve au centre de la ville. J’étais stressée et je voulais me reposer mais je n’étais pas sûre que le gouvernement me laisser partir si j’attendais plus longtemps avant de m’enfuir. Il fallait que je fuie. J’ai donc saisi un sac à dos de taille moyenne et j’ai commencé à faire mon sac. J’ai eu seulement deux minutes pour emballer tout ce dont j’avais besoin pour ma fuite et ça n’est pas beaucoup de temps. Je n’étais pas sûre de ce que je devais prendre avec moi. J’avais très peur à ce moment-là. J’ai pris une torche pour avoir de la lumière pendant le voyage. J’ai pris mon passeport pour prouver mon identité, et j’ai aussi pris de l’argent pour les urgences. Je voulais prendre aussi quelques vêtements et une paire de chaussures, mais il n’y avait pas plus de place dans mon sac. Après ça, je me suis échappée de justesse par la fenêtre. Heureusement, j’ai pu m’enfuir et quitter mon appartement mais mes voisins n’ont pas eu cette chance et ils ont été arrêtés.
Le 8 février 2016,
J’ai fait mes bagages, et je devais maintenant quitter la ville. Je me suis échappée de justesse par la fenêtre et j’ai fait attention à ne pas me faire attraper par les militaires. Je me suis retrouvée dans la rue en face de chez moi où il faisait plus sombre que la nuit. Je ne savais pas trop où aller et j’avais très peur mais j’ai couru dans la rue et je suis arrivée prés d’un grand bâtiment. Là, j’ai tourné à droite et ensuite à gauche et puis à nouveau à droite. Je ne savais pas où courir. Je cherchais un moyen d'aller n’importe où. J’ai essayé d’être très silencieuse et aussi d’être rapide. J’ai souhaité que les militaires ne me retrouvent pas. Mais en raison de l’obscurité, je ne voyais rien. J’avais très peur, car je devais me cacher des gardes aussi. J’étais terrifié, mes paumes étaient en sueur, mon cœur battait rapidement, et je respirais fort. Alors je me suis arrêtée pendant deux secondes et j’ai inhalé, et j’ai exhalé. Je me suis deux secondes pour retrouver mon état normal. Je me suis vite remis et ai continué vers le prochain virage. Quand je suis arrivée au bord du trottoir, j’ai entendu un chien et deux gardes qui sont passés dans la rue à côté de moi. Les gardes ont défilé en bas de la rue, loin de moi et j’ai traversé rapidement la rue. Sur l’autre face, je me suis cachée derrière un immeuble et les gardes ne m’ont pas vue. Je pouvais entendre mon cœur battre alors que je prenais dans une autre rue et je me suis encore cachée. À nouveau, les gardes ne m’ont pas vue depuis je me suis cachée dans la entaille du temps. Il y avait une petite ouverture dans le mur et je suis passée par l’ouverture. J’ai continué à courir plus loin dans la rue mais je n’ai su quelle route prendre pour sortir de la ville. Puis j’ai vu une personne, une étrangère, qui se tenait près d'un bâtiment. Il m'a approchée et m’a dit qu’il pouvait m’aider pour échapper aux militaires et quitter la ville. J’étais étonnée qu’il soit si gentil. Mais, je savais aussi que je n’avais pas le choix. Après avoir un peu réfléchi, j’ai décidé d’accepter son aide. J’étais très désespérée, je voulais juste sortir de la ville. Il semblait un peu soupçonneux. Après être rentrée dans le bâtiment avec lui, j'ai réalisé que cette personne n’était pas une personne de confiance. Il travaillait pour les militaires et ils m’ont attrapée. Il était armé et il y avait d'autres hommes à l'intérieur. J’ai décidé de réessayer de m’enfuir. Je me suis enfuie parce que je ne savais pas pour quoi faire. Heureusement, j’ai réussi à m’échapper dans la rue. J’ai compris que je ne pouvais faire confiance à personne. Je voulais tout faire seule. J’ai continué à m’enfuir. Je présumais que le militaire avait recommencé la recherche spécifiquement pour moi, à ce moment-là. J’ai pris le chemin à gauche, car il semblait vide. Quand je courais, j’ai vu un homme à une certaine distance. Il était tout seul. J'ai entendu des bruits de pas derrière moi. L'homme s’est précipité vers moi et a dit qu'il connaissait un chemin hors de la ville. Je ne voulais pas le croire. Il n'y avait personne digne de confiance. Les pas et les bruits derrière moi sont devenus de plus en plus forts, ce qui indiquait qu'ils étaient plus proches. Avant que je puisse réfléchir plus, l’homme m'a attrapée et nous avons couru vers un mur. On pouvait entrer dans la cour par une cave, puis sortir de l’autre côté de l’enceinte de la ville. Il y avait une voiture. Je me suis assise dans la voiture avec lui, et nous avons quitté la ville. Je ne savais pas ce que serait l’avenir. Je ne savais pas non plus s’il travaillait pour la police, comme l'homme précédent. Mais je me suis sentie soulagée d'être partie.
Le 15 février 2016,
Je devais quitter le pays immédiatement. J’avais le choix entre quatre modes de transport: un avion, un bateau, un camion ou la marche à pied à travers la forêt. C’était une décision difficile, pour choisir le bon moyen de transport. Évidemment marcher à travers la forêt n’était pas une option pour moi. C’était trop dangereux, je ne connaissait pas la forêt et ce serait trop long et trop épuisant. Je n'avais pas non plus suffisamment de provisions avec moi. L’avion semblait être le plus sûr moyen de transport et la meilleure option. L’avion est rapide et j'avais apporté mon passeport avec moi. Au début, j’ai pensé que c’était une bonne idée. Mais j'ai ensuite réalisé que je n’avais pas la possibilité de quitter mon pays légalement. En fuyant dans un autre pays, je ne pourrai pas y vivre légalement. Donc, j'ai abandonné cette idée d’un départ en avion. Un bateau aurait été également trop dangereux pour arriver à traverser la mer avec succès. Finalement, j’ai décidé que je partirais avec le camion. Le camion que j’ai décidé de prendre était grand et il y avait beaucoup d'espace pour pouvoir se cacher.
Je me suis donc installée dans le camion, mais petit à petit, beaucoup de gens sont montés et le camion s’est peu à peu rempli. J’y ai retrouvé des amis qui, comme moi, fuyaient le pays. Je savais que ce camion ne pourrait pas transporter toutes ces personnes et, à un moment, il a fallu que certains descendent. Parmi les familles présentes, les amis et les voisins, six personnes devaient descendre du camion. C’était une décision difficile à prendre. Je savais que tous ces gens, comme moi, voulaient échapper à la guerre. Séparer des familles apparaissait impossible et se séparer des amis est très douloureux. Je suis aussi très proche de mes amis. Finalement, nous avons choisi les familles et les amis et nous avons décidé de nous séparer des voisins. Je me sentais mal, mais nous n’avions pas le choix. Mais je savais aussi que les problèmes n’étaient pas terminés. Le coût du passage dans le camion était trop élevé. Je pouvais soit être d'accord sur le prix demandé, soit ne pas être d’accord, soit négocier. Je voulais négocier pour que le prix soit plus abordable. Mais le chauffeur a refusé. Il m’a dit que si je ne pouvais pas payer, je devais trouver mes propres moyens. Je n’étais pas en position de discuter le prix. Le chauffeur était en position de force. Il s’agissait de nos vies et je n’avais pas plus le temps, et donc j'ai été d'accord pour payer le prix qu’il demandait. Nous voulions juste nous échapper au plus vite. Le camion a finalement commencé à se déplacer. Mais avant d’arriver au contrôle frontalier, nous avons dû franchir un barrage routier.
La route sur laquelle nous étions était la pire que j’ai jamais vue et était plus escarpée que le chauffeur ne l’avait pensé. Le camion n’arrivait pas à grimper la montagne et il fallait l’alléger et décharger des affaires. J’ai dû choisir entre ce que je voulais garder et ce dont je voulais me débarrasser. J’ai choisi de ne pas garder mes couvertures même si elles auraient pu nous protéger du froid.
Un instant plus tard, mon meilleur ami s’est soudain rendu compte qu’il n’avait plus ses papiers d’identités. Sans ces papiers, il ne pouvait pas quitter le pays et nous risquions tous d’être découverts au barrage routier. Nous devions décider s’il devait descendre du camion ou s’il pouvait venir avec nous. J’ai dit aux autres de le laisser venir avec nous. Et à cause de ça, la police nous a arrêtés. Nous sommes repartis et nous avons tenté à nouveau de passer le barrage. Cette fois-là, j’ai été obligée de sacrificier mon ami et il n’a pas pu venir avec nous. Au passage du barrage, mes papiers d’identité semblaient en règle et les militaires nous ont laissé passer. Après le barrage de contrôle, nous approchions de la frontière quand nous avons vu un homme à côté de sa voiture en panne. Il agitait ses mains et a appelé à l’aide mais j’ai décidé que nous devions continuer le voyage sans nous arrêter. Nous étions trop près de la frontière, trop près du but, et nous ne pouvions nous permettre de nous exposer à encore plus de risques.
Quand le camion a été assez proche de la frontière, nous en sommes descendus. Et c’est alors qu’un de mes amis s’est blessé au pied. D’ici, nous devions marcher dans la forêt quelques kilomètres. Après ça, nous pourrions passer la frontière mais nous devions être prêts à courir pour la dernière partie du chemin et ce n’était pas possible pour mon ami blessé. Il fallait prendre une décision très difficile, comme toutes les autres, mais j’ai su que je devais emmener mon ami avec moi. Avec lui, nous allions arriver à la frontière et nous passerions dans le pays voisin.
Finalement, nous avons réussi à nous retrouver tous dans le pays frontalier et, dès que nous avons passé la frontière j’ai senti le poids énorme qui était sur mes épaules depuis plusieurs jours, disparaître. La première étape de mon voyage était terminée et de nouvelles perspectives s’ouvraient à moi, une nouvelle vie m’attendait!
Je me suis donc installée dans le camion, mais petit à petit, beaucoup de gens sont montés et le camion s’est peu à peu rempli. J’y ai retrouvé des amis qui, comme moi, fuyaient le pays. Je savais que ce camion ne pourrait pas transporter toutes ces personnes et, à un moment, il a fallu que certains descendent. Parmi les familles présentes, les amis et les voisins, six personnes devaient descendre du camion. C’était une décision difficile à prendre. Je savais que tous ces gens, comme moi, voulaient échapper à la guerre. Séparer des familles apparaissait impossible et se séparer des amis est très douloureux. Je suis aussi très proche de mes amis. Finalement, nous avons choisi les familles et les amis et nous avons décidé de nous séparer des voisins. Je me sentais mal, mais nous n’avions pas le choix. Mais je savais aussi que les problèmes n’étaient pas terminés. Le coût du passage dans le camion était trop élevé. Je pouvais soit être d'accord sur le prix demandé, soit ne pas être d’accord, soit négocier. Je voulais négocier pour que le prix soit plus abordable. Mais le chauffeur a refusé. Il m’a dit que si je ne pouvais pas payer, je devais trouver mes propres moyens. Je n’étais pas en position de discuter le prix. Le chauffeur était en position de force. Il s’agissait de nos vies et je n’avais pas plus le temps, et donc j'ai été d'accord pour payer le prix qu’il demandait. Nous voulions juste nous échapper au plus vite. Le camion a finalement commencé à se déplacer. Mais avant d’arriver au contrôle frontalier, nous avons dû franchir un barrage routier.
La route sur laquelle nous étions était la pire que j’ai jamais vue et était plus escarpée que le chauffeur ne l’avait pensé. Le camion n’arrivait pas à grimper la montagne et il fallait l’alléger et décharger des affaires. J’ai dû choisir entre ce que je voulais garder et ce dont je voulais me débarrasser. J’ai choisi de ne pas garder mes couvertures même si elles auraient pu nous protéger du froid.
Un instant plus tard, mon meilleur ami s’est soudain rendu compte qu’il n’avait plus ses papiers d’identités. Sans ces papiers, il ne pouvait pas quitter le pays et nous risquions tous d’être découverts au barrage routier. Nous devions décider s’il devait descendre du camion ou s’il pouvait venir avec nous. J’ai dit aux autres de le laisser venir avec nous. Et à cause de ça, la police nous a arrêtés. Nous sommes repartis et nous avons tenté à nouveau de passer le barrage. Cette fois-là, j’ai été obligée de sacrificier mon ami et il n’a pas pu venir avec nous. Au passage du barrage, mes papiers d’identité semblaient en règle et les militaires nous ont laissé passer. Après le barrage de contrôle, nous approchions de la frontière quand nous avons vu un homme à côté de sa voiture en panne. Il agitait ses mains et a appelé à l’aide mais j’ai décidé que nous devions continuer le voyage sans nous arrêter. Nous étions trop près de la frontière, trop près du but, et nous ne pouvions nous permettre de nous exposer à encore plus de risques.
Quand le camion a été assez proche de la frontière, nous en sommes descendus. Et c’est alors qu’un de mes amis s’est blessé au pied. D’ici, nous devions marcher dans la forêt quelques kilomètres. Après ça, nous pourrions passer la frontière mais nous devions être prêts à courir pour la dernière partie du chemin et ce n’était pas possible pour mon ami blessé. Il fallait prendre une décision très difficile, comme toutes les autres, mais j’ai su que je devais emmener mon ami avec moi. Avec lui, nous allions arriver à la frontière et nous passerions dans le pays voisin.
Finalement, nous avons réussi à nous retrouver tous dans le pays frontalier et, dès que nous avons passé la frontière j’ai senti le poids énorme qui était sur mes épaules depuis plusieurs jours, disparaître. La première étape de mon voyage était terminée et de nouvelles perspectives s’ouvraient à moi, une nouvelle vie m’attendait!
Le 23 Mars 2016,
J’étais donc maintenant dans ce pays frontalier inconnu et je me posais certaines questions: est-ce que j’allais pouvoir séjourner dans ce pays et est-ce que je pourrais y trouver asile? Tout m’était étranger, tout était nouveau et l’avenir était incertain. Cela me faisait peur. Cependant, je savais qu’il était plus important pour moi de trouver un abri pour la nuit. Je me suis retrouvée dans la rue et autour de moi, il y avait beaucoup des possibilités; la forêt, une église, des maisons, une gare routière, et des magasins. Je suis d’abord allée à l’église, mais le centre d’hébergement était fermé. Je devais essayer plus tard. Ensuite, j’ai essayé les maisons. Les lumières étaient allumées, et quand j’ai frappé à la porte de la première maison, une petite famille m’a reçue. Il y avait un homme, une femme qui semblait être sa femme et leur petite fille. Je leur ai demandé un abri pour la nuit mais ils ne pouvaient pas prendre de tels risques. Ils m’ont dit qu’ils espéraient que j’allais trouver de l’aide et je suis allée à la maison suivante. Dans cette maison, l’homme à qui j’ai demandé un abri, a été impoli et il m’a dit qu’ils en avaient assez de gens comme moi. Je n’ai eu pas de chance avec les maisons alors j’ai décidé d’essayer les bâtiments. Dans le premier immeuble, j’ai rencontré la police et ils ont voulu savoir qui j’étais. J’ai pensé que je ne pouvais pas me faire prendre ici. J’ai paniqué mais j’ai réussi à mentir et j’ai dit que j’étais une touriste et que je m’étais perdue. Ils m’ont cru et j’ai eu la chance de pouvoir poursuivre ma recherche d’un abri. Puis, je me suis approché du deuxième bâtiment, où les lumières vacillaient alors que j’entrais dans le bâtiment sombre et étrange. À côté du bâtiment, j’ai vu un petit groupe de personnes debout dans l'obscurité. J’ai voulu leur poser des questions sur un endroit où rester, mais j’hésitais. À la fin, comme j’étais désespérée et n'avais pas d'autres choix, j’ai décidé de les approcher. Quand j'ai essayé de leur parler ils ont réagi violemment. Ils étaient hostiles et m'ont frappée jusqu'à ce que je parte. J’ai compris alors que tout le monde n’était pas accessible. Ensuite, j’ai vu une gare routière où j’ai couru rapidement. Je me sentais mieux d’être dans un endroit lumineux, mais quand j’ai regardé les horaires de bus, j’ai réalisé que j’ avais raté le dernier bus. Mes espoirs pour trouver un abri pour la nuit ne tenait qu’à un fil, j’ai décidé d’essayer la forêt. Mais parce qu’il faisait trop froid et qu’il n’y avait rien pour me protéger, j’ai continué mon chemin et je suis retournée à l'église pour essayer de trouver un abri pour la nuit une dernière fois. Auparavant, j’avais déjà l'église mais il n’y avait personne. Je pensai que maintenant il était temps et qu’il y aurait peut-être quelqu’un. Comme j’approchais l'église, j’ai vu que les lumières étaient allumées. Je me suis senti pleine d’espoir comme je frappe à la porte de l'église une fois de plus. Heureusement, cette fois, la porte s’est ouverte et un prêtre m’a accueillie. Je pouvais me cacher ici quelques temps, jusqu'à ce que je puisse quitter le pays. Ceci est seulement la première étape, le commencement des choses. Tout allait pouvoir changer.
Le 6 Avril 2016,
Je n’ai pas bien dormi la nuit précédente, j'avais constamment peur. J'ai réalisé que j’étais dans un pays étranger et que je ne connaissais pas la langue de ce pays. J'étais perdue et je ne savais pas quoi faire. J’ai décidé d’aller à un Centre de demandeurs d’asile. Je vais avoir beaucoup de choses à régler. Je n’ai pas beaucoup de temps. Je ne veux pas être attrapée et déportée. Une fois arrivée au centre, j’ai regardé autour de moi pour demander de l’aide. Ce n’était pas un bâtiment très grand. J'ai essayé d'ouvrir la première porte que j’ai vu, mais elle était fermée à clé. Ensuite, je suis entrée dans une autre pièce. C’était une cuisine et, là, j’ai trouvé un classeur. Le classeur contenait des informations que j’avais besoin de connaître. Mais je ne pouvais pas le lire parce que je ne comprenais pas cette langue. Je perdais espoir. Je suis sortie de la pièce, parce que je ne pouvais pas faire grand-chose. Et puis je suis entrée dans une autre pièce, et j’ai vu un garçon qui était assis sur le lit. Mais ce n’était pas l’interprète. Il ne comprenait pas ce que je voulais. Il m’a dit de regarder l’affiche qui était sur le mur. J’étais vraiment perdue, hébétée et confuse. J’ai continué ma recherche, même si j’étais très fatiguée. Je suis entrée dans une autre pièce, il y avait une radio sur le bureau et une veste. L’interprète avait oublié sa veste. J’ai aussi trouvé un papier, mais je ne pouvais pas le comprendre. J’ai frappé à une porte et finalement, j’ai trouvé l’interprète, par tâtonnement.
3 mai 2016,
Je rencontrais sept personnes différentes. Leur point commun est qu’elles ont toutes quitté leur pays pour des raisons difeérentes. Un refugié fuit son pays natal, soit parce qu’il est persésécuté, soit parce qu’il peut êêtre sujet àà des persécutions. Beaucoup de personnes était des réfugiés comme moi.
Né et élevé au Turkménistan, Kurban Atakov avait dû fuir son pays comme moi. Quand il a refusé de porter des armes et de faire son service militaire en raison de ses convictions religieuses, sa maison a été détruite et sa famille a dû partir dans une autre partie du pays. Même si maintenant il habite en Norvège, il n'est jamais retourné au Turkménistan comme moi qui ne suis jamais retourné à Syrie ; c’est un réfugié.
Et puis, j’ai rencontré une femme avec des cheveux bruns et ondulés. « Moi, je m’appelle Suhaila Hakami » m’a-t-elle dit. Elle est née et a été élevée en Afghanistan où elle a grandi dans une famille fortunée. Malheureusement, beaucoup d'hommes de sa famille ont été emprisonnés, et son mari a fui le pays pour échapper au régime. « Je ne pouvais plus travailler à l'extérieur de chez moi» m’a-t-elle dit, « et j’avais du mal à subvenir à mes besoins. » Mais à la fin, elle a réussi à fabriquer un faux passeport pour elle et ses filles et elles ont quitté son pays ; c’est une réfugiée.
J’ai aussi rencontré une jeune fille afghanne fille qui s’appelle Asma Abd Al-Aziz. Elle avait une belle enfance et elle a été instruite aussi. Elle vivait dans une grande famille , avec cinq frères et sœurs, jusqu'à ce qu'elle ait seize ans. Mais quand elle est devenue une jeune femme, sa famille lui a mis la pression pour qu’elle se marie. Elle a été présentée à un homme qui avait trente ans de plus qu’elle. Elle n’était pas d’accord parce qu'elle ne l'aimait pas. Son frère et son père l’ont menacée avec ce marriage. Finalement, le cousin d’Asma l’a aidée à fuir le pays. Elle est devenue une réfugié et n'a jamais rendu visite à sa famille depuis.
Finalement, j’ai rencontré une autre réfugiée qui s’appelle Leila Pupovic. Elle est née et a grandi en Bosnie. Elle était une femme musulmane, mariée à un homme serbe. Ses ennuis ont commencé quand ses voisins ont trahi sa famille. Les autorités ont commencé à les persécuter. Ses enfants aussi ont été victimes d'intimidation à l'école. Leurs épreuves ont augmenté quand les deux ont perdu leurs emplois. Ils ont finalement décidé de partir quand leur maison a été brûlé. Ils ont quitté la Bosnie et ne sont jamais revenus.
J’ai aussi rencontré des immigrés en plus de réfugiés. La première personne que j’ai rencontré, s’appelle Zoran Markovic. Il ressemblait à un homme dans son âge adulte. Il a de grands yeux, une moustache touffue et il arborait un large sourire. Il est né en Croatie et il a été élevé en Serbie. Avec une voix rauque et grave, il m’a raconté son histoire. Il est arrivé en France en 1965 après avoir passé toute sa vie en Yougoslavie. Lorsqu’il est parti pour la France, il a commencé par travailler dans un restaurant. Et aujourd’hui, il en possède un. J’ai réalisé que c’était un immigré parce qu’il a quitté son pays de sa propre volonté et aussi parce qu’il peut rendre visite à sa famille quand il veut, « au moins deux fois par un » m’a-t-il dit.
Hikmet Kemal de Turquie était avocat et il a travaillé comme défenseur des Kurdes. À cause de son travail, plusieurs fois il a lui même été arrêté à différentes reprises. « Je suis aussi Kurde et alors j’étais sous surveillance rapprochée » m’a-t-il expliqué. En raison des pressions des autorités, Hikmet a quitté son pays. Aujourd’hui, il vit en Belgique après avoir quitté la Turquie dans des conditions pénibles qu’il veut oublier a tout prix. C’est un réfugié.
Finalement, j’ai rencontré un jeune homme pakistanais, qui était chef cuisinier. Quand il était au Pakistan, il ne gagnaitpas assez d'argent. Ses proches l’ont encouragé à chercher un travail en Angleterre. Il y a finalement accepté une offre d'emploi bien payé, parce que c’était mieux que son emploi au Pakistan. Il économise de l'argent chaque année pour rendre visite à sa famille au Pakistan. Il n’est pas un réfugié, mais un immigrant.
Né et élevé au Turkménistan, Kurban Atakov avait dû fuir son pays comme moi. Quand il a refusé de porter des armes et de faire son service militaire en raison de ses convictions religieuses, sa maison a été détruite et sa famille a dû partir dans une autre partie du pays. Même si maintenant il habite en Norvège, il n'est jamais retourné au Turkménistan comme moi qui ne suis jamais retourné à Syrie ; c’est un réfugié.
Et puis, j’ai rencontré une femme avec des cheveux bruns et ondulés. « Moi, je m’appelle Suhaila Hakami » m’a-t-elle dit. Elle est née et a été élevée en Afghanistan où elle a grandi dans une famille fortunée. Malheureusement, beaucoup d'hommes de sa famille ont été emprisonnés, et son mari a fui le pays pour échapper au régime. « Je ne pouvais plus travailler à l'extérieur de chez moi» m’a-t-elle dit, « et j’avais du mal à subvenir à mes besoins. » Mais à la fin, elle a réussi à fabriquer un faux passeport pour elle et ses filles et elles ont quitté son pays ; c’est une réfugiée.
J’ai aussi rencontré une jeune fille afghanne fille qui s’appelle Asma Abd Al-Aziz. Elle avait une belle enfance et elle a été instruite aussi. Elle vivait dans une grande famille , avec cinq frères et sœurs, jusqu'à ce qu'elle ait seize ans. Mais quand elle est devenue une jeune femme, sa famille lui a mis la pression pour qu’elle se marie. Elle a été présentée à un homme qui avait trente ans de plus qu’elle. Elle n’était pas d’accord parce qu'elle ne l'aimait pas. Son frère et son père l’ont menacée avec ce marriage. Finalement, le cousin d’Asma l’a aidée à fuir le pays. Elle est devenue une réfugié et n'a jamais rendu visite à sa famille depuis.
Finalement, j’ai rencontré une autre réfugiée qui s’appelle Leila Pupovic. Elle est née et a grandi en Bosnie. Elle était une femme musulmane, mariée à un homme serbe. Ses ennuis ont commencé quand ses voisins ont trahi sa famille. Les autorités ont commencé à les persécuter. Ses enfants aussi ont été victimes d'intimidation à l'école. Leurs épreuves ont augmenté quand les deux ont perdu leurs emplois. Ils ont finalement décidé de partir quand leur maison a été brûlé. Ils ont quitté la Bosnie et ne sont jamais revenus.
J’ai aussi rencontré des immigrés en plus de réfugiés. La première personne que j’ai rencontré, s’appelle Zoran Markovic. Il ressemblait à un homme dans son âge adulte. Il a de grands yeux, une moustache touffue et il arborait un large sourire. Il est né en Croatie et il a été élevé en Serbie. Avec une voix rauque et grave, il m’a raconté son histoire. Il est arrivé en France en 1965 après avoir passé toute sa vie en Yougoslavie. Lorsqu’il est parti pour la France, il a commencé par travailler dans un restaurant. Et aujourd’hui, il en possède un. J’ai réalisé que c’était un immigré parce qu’il a quitté son pays de sa propre volonté et aussi parce qu’il peut rendre visite à sa famille quand il veut, « au moins deux fois par un » m’a-t-il dit.
Hikmet Kemal de Turquie était avocat et il a travaillé comme défenseur des Kurdes. À cause de son travail, plusieurs fois il a lui même été arrêté à différentes reprises. « Je suis aussi Kurde et alors j’étais sous surveillance rapprochée » m’a-t-il expliqué. En raison des pressions des autorités, Hikmet a quitté son pays. Aujourd’hui, il vit en Belgique après avoir quitté la Turquie dans des conditions pénibles qu’il veut oublier a tout prix. C’est un réfugié.
Finalement, j’ai rencontré un jeune homme pakistanais, qui était chef cuisinier. Quand il était au Pakistan, il ne gagnaitpas assez d'argent. Ses proches l’ont encouragé à chercher un travail en Angleterre. Il y a finalement accepté une offre d'emploi bien payé, parce que c’était mieux que son emploi au Pakistan. Il économise de l'argent chaque année pour rendre visite à sa famille au Pakistan. Il n’est pas un réfugié, mais un immigrant.
5 mai 2016,
J’ai décidé de reprendre mes études. J’ai commencé à aller à l’université. Mais c’est juste à mil temps, parce que je dois aussi trouver du travail. C’est un nouveau pays et j’ai besoin d'argent pour survivre et commencer une nouvelle vie.
Le premier jour de la classe, je n’ai rien compris du tout, parce que je ne parle pas la langue de mon nouveau pays. J’étaisperdu et je ne savais pas à qui demander de l’aide parce que j’étais nouvelle. Je ne pouvais pas comprendre ce que disais la prof. Je voulais me cacher et disparaître. La prof est venue près de moi et m'a demandé quelque chose. Je ne pouvais pas tout à fait saisir, mais parce que j’étais nouveau, j’ai deviné qu'elle demandait mon nom. Elle m’a souri. Je lui ai répondu que je m’appelais Léa, parce que je ne pouvais pas parler leur langue. Durant la classe, j’ai tout deviné par le langage et les actions du corps du professeur.
Pendant la classe, je me souviens qu’une fille m'a posé une question. Mais parce que je ne pouvais pas comprendre, j’ai juste hoché la tête. Les autres élèves ont ri parce que je n’ai pas répondu correctement. J’étais un peu embarrassé. Je me suis aussi senti mal dans la classe. Après quelques temps, quelqu’un m’a envoyé un message sur un papier. J’ai décidé de le lire plus tard parce que j’avais peur que ce soit embarrassant. Je ne l'ai pas lu à haute voix, je l’ai gardé avec moi. Je pense que j’ai pris une bonne décision.
Ensuite, le prof a posé une question à toute la classe. Je ne comprenais toujours pas , mais la prof a tendu trois doigts. Quoiqu’elle ait dit, il avait quelque chose à voir avec le numéro trois. Alors j’ai compris que nous devions choisir des partenaires pour le travail. Je me suis alors approché des autres élèves au hasard dans la classe, ceux avec lesquels je voulais travailler. Mais les trois premières personnes n’ont pas voulu travailler avec moi. Je me suis sentie un peu triste, mais c’était prévisible. J'étais nouvelle et étrangère, il faudrait du temps pour m’adapter et être acceptée. Et puis, je me suis approché de trois autres personnes. Finalement j’ai trouvé deux garçons et une fille. Ils étaient sympathiques. Nous ne pouvions pas bien communiquer en raison de la barrière de la langue, mais je suis déterminé à gagner ce défi.
Le premier jour de la classe, je n’ai rien compris du tout, parce que je ne parle pas la langue de mon nouveau pays. J’étaisperdu et je ne savais pas à qui demander de l’aide parce que j’étais nouvelle. Je ne pouvais pas comprendre ce que disais la prof. Je voulais me cacher et disparaître. La prof est venue près de moi et m'a demandé quelque chose. Je ne pouvais pas tout à fait saisir, mais parce que j’étais nouveau, j’ai deviné qu'elle demandait mon nom. Elle m’a souri. Je lui ai répondu que je m’appelais Léa, parce que je ne pouvais pas parler leur langue. Durant la classe, j’ai tout deviné par le langage et les actions du corps du professeur.
Pendant la classe, je me souviens qu’une fille m'a posé une question. Mais parce que je ne pouvais pas comprendre, j’ai juste hoché la tête. Les autres élèves ont ri parce que je n’ai pas répondu correctement. J’étais un peu embarrassé. Je me suis aussi senti mal dans la classe. Après quelques temps, quelqu’un m’a envoyé un message sur un papier. J’ai décidé de le lire plus tard parce que j’avais peur que ce soit embarrassant. Je ne l'ai pas lu à haute voix, je l’ai gardé avec moi. Je pense que j’ai pris une bonne décision.
Ensuite, le prof a posé une question à toute la classe. Je ne comprenais toujours pas , mais la prof a tendu trois doigts. Quoiqu’elle ait dit, il avait quelque chose à voir avec le numéro trois. Alors j’ai compris que nous devions choisir des partenaires pour le travail. Je me suis alors approché des autres élèves au hasard dans la classe, ceux avec lesquels je voulais travailler. Mais les trois premières personnes n’ont pas voulu travailler avec moi. Je me suis sentie un peu triste, mais c’était prévisible. J'étais nouvelle et étrangère, il faudrait du temps pour m’adapter et être acceptée. Et puis, je me suis approché de trois autres personnes. Finalement j’ai trouvé deux garçons et une fille. Ils étaient sympathiques. Nous ne pouvions pas bien communiquer en raison de la barrière de la langue, mais je suis déterminé à gagner ce défi.
10 mai 2016,
Maintenant que ma demande d’asile a été acceptée et que je pouvais donc rester, je devais chercher assidûment du travail. Il y avait un parc d’attractions, le parc Trivoli qui recherchait des employés. Tout d’abord, j’ai dû écrire moi-même la lettre de motivation que je voulais écrire. J’avais le choix entre quatre et j’ai choisi de dire que j’aimerais travailler chez eux cet été et que j’étais sociable et que j’aimais les contacts. J’ai aussi dit que j’espèrais qu’ils voudraient bien m’embaucher. Heureusement, j’étais l’une des quatre personnes à avoir été convoquées à l’entretien. Le jour de mon entretien, j’ai dû choisir comment je voulais m’habiller. Les vêtements que j’ai décidé de porter des vêtements habillés. J’ai choisi un ensemble pantalon et veste vert foncé.
Quand je suis arrivée pour l’entretien, j’étais très nerveuse. Il y avait trois personnes avant moi; une fille et deux garçons. La fille porte souriait et a fait remarquer que je semblais nerveuse. Le garçon à côté d’elle semblait plus sûr de lui mais l’autre garçon à côté de lui semblait nerveux parce que c’étaitt son premier entretien. Après ça, c’était à mon tour d’entrer. À l’intérieur, il y avait un homme d’âge mûr qui était bien habillé. Il avait l’air très professionnel et j’étais content d’avoir choisi de beaux vêtements très professionnels. Il m’a également complimenté sur mon choix de vêtements. Puis, il m’a posé quelques questions.
D’abord il m'a demandé si j’avais une expérience préalable. J’ai répondu que oui, parce que j’avais besoin de ce travail et que je voulais paraître qualifiée. Mais je ne mentais pas vraiment parce que quand j’avais étudié le cinéma à l’université en Syrie, j'avais fait un stage. Ensuite il m'a demandé comment j'étais à l'école. J’ai dit que j’étais une bonne étudiante, parce que je faisais tout mon travail sérieusement. Il a remarqué que je parlais bien le français. Alors il m'a donné deux choix d'emploi agent d’entretien ou , assistante des montagnes russes. Je lui dit que je préfèrais être assistante. Malheureusement, un autre candidat a obtenu ce travail. Alors, j’ai accepté le travail d’agent d’entretien. Au moins, je suis contente parce que j’ai trouvé un emploi.
Quand je suis arrivée pour l’entretien, j’étais très nerveuse. Il y avait trois personnes avant moi; une fille et deux garçons. La fille porte souriait et a fait remarquer que je semblais nerveuse. Le garçon à côté d’elle semblait plus sûr de lui mais l’autre garçon à côté de lui semblait nerveux parce que c’étaitt son premier entretien. Après ça, c’était à mon tour d’entrer. À l’intérieur, il y avait un homme d’âge mûr qui était bien habillé. Il avait l’air très professionnel et j’étais content d’avoir choisi de beaux vêtements très professionnels. Il m’a également complimenté sur mon choix de vêtements. Puis, il m’a posé quelques questions.
D’abord il m'a demandé si j’avais une expérience préalable. J’ai répondu que oui, parce que j’avais besoin de ce travail et que je voulais paraître qualifiée. Mais je ne mentais pas vraiment parce que quand j’avais étudié le cinéma à l’université en Syrie, j'avais fait un stage. Ensuite il m'a demandé comment j'étais à l'école. J’ai dit que j’étais une bonne étudiante, parce que je faisais tout mon travail sérieusement. Il a remarqué que je parlais bien le français. Alors il m'a donné deux choix d'emploi agent d’entretien ou , assistante des montagnes russes. Je lui dit que je préfèrais être assistante. Malheureusement, un autre candidat a obtenu ce travail. Alors, j’ai accepté le travail d’agent d’entretien. Au moins, je suis contente parce que j’ai trouvé un emploi.
12 mai 2016,
J’ai trouve du travail et mon premier salaire a été verse sur mon compte. Je voulais acheter un téléphone portable pour pouvoir téléphoner à mes parents et amis, et aussi, voir ce qui se passe autour de moi. Je savais que je vais pouvoir entendre les préjuges qu’ont les gens sur moi et les autres personnes dans ma situation.
Il y avait beaucoup de monde dans le centre commercial. Le premier magasin que j’ai trouvé, c’était un magasin des meubles. Le vendeur n’était pas sympa. Il a dit que c’est injuste comment les réfugiés obtiennent la priorité sur le logement. Mai la femme, elle était plus sympa. Elle a dit qu’il ne faut pas croire ce qu’on dit. Puis, l’homme m’a dit « si tu n’acheté rien, tu dois partir. »
Le deuxième magasin aussi n’avait pas des téléphones portables. Une femme dit que le magasin est pour des appareils électroménagers. La, j’ai entendu deux garçons discute comment si un garçon me plaît, toute ma famille sera après lui. Heureusement, l’autre des deux garçons savait mieux puisqu’il a dit que ce n’est pas vrai et que si nous apprenons à connaître la famille, tout va bien.
Je suis parti au magasin troisième mais c’était fermé pour déjeuner ; jusqu’à 13h.
La quatrième boutique est un magasin des jouets. Le vendeur m’a dit, « nous avons seulement les jouets dans ce magasin. Vous devez trouver un autre magasin. » Derrière elle, j’ai remarqué deux personnes, deux femmes qui ont parlé de moi. La première a dit que les réfugiés, quand ils viennent au pays, ils prennent les emplois des gens du pays. Mais la deuxième dame m’a défendu, elle a déclaré que ce n’est pas vrai car ils ont du mal à trouver un emploi en raison des problèmes de langue et de la discrimination. Elle a dit que les réfugié prend les emplois que personne ne veut pas.
La prochaine boutique est un magasin de vêtements où ils n’ont disposé pas des vêtements que je chercherais. Là, un couple de personnes âgées, la femme a murmuré qu’il est important de garder un œil sur les réfugié parce qu’ils pourraient voler. L’homme, qui pensait autrement, a dit à sa femme que même nos gens volent, pas seulement les personnes étrangères.
La boutique, le troisième magasin que j’ai visité, était ouverte et il vendait les téléphones portables. La vendeuse m’a proposé un nouveau téléphone, le dernier restant qui est en vente. Comme j’achèterais le téléphone, un homme a posé le questionne « comment peuvent les réfugiés obtenir tant d’argent ? » Il a cru que les réfugiés vivre une vie de luxe mais son copain a dit que « non, ce n’est pas vrai. Elle doit avoir travaillé dur pour obtenir de l’argent. »
Comme je quittais le centre commercial, les gardes ont demandé à voir mon sac. Je les ai laissé regarder , mon téléphone et le reçu. Ils ont répondu en disant : « tout va bien, désolé de vous avoir dérangée. » De toute évidence, la façon dont il s'attendait à ce que j’ai volé volé quelque chose, ce qui représentait une atteinte envers moi. Mais je lui ai pardonné tout de même. Il est difficile d’entendre autant de préjugés mais à cause des différences dans les cultures,nous avons du mal à comprendre l'autre et il est facile de critiquer les autres. Je comprends cela et, après avoir accepté les excuses du garde, j’aiquitté le centre commercial.
Il y avait beaucoup de monde dans le centre commercial. Le premier magasin que j’ai trouvé, c’était un magasin des meubles. Le vendeur n’était pas sympa. Il a dit que c’est injuste comment les réfugiés obtiennent la priorité sur le logement. Mai la femme, elle était plus sympa. Elle a dit qu’il ne faut pas croire ce qu’on dit. Puis, l’homme m’a dit « si tu n’acheté rien, tu dois partir. »
Le deuxième magasin aussi n’avait pas des téléphones portables. Une femme dit que le magasin est pour des appareils électroménagers. La, j’ai entendu deux garçons discute comment si un garçon me plaît, toute ma famille sera après lui. Heureusement, l’autre des deux garçons savait mieux puisqu’il a dit que ce n’est pas vrai et que si nous apprenons à connaître la famille, tout va bien.
Je suis parti au magasin troisième mais c’était fermé pour déjeuner ; jusqu’à 13h.
La quatrième boutique est un magasin des jouets. Le vendeur m’a dit, « nous avons seulement les jouets dans ce magasin. Vous devez trouver un autre magasin. » Derrière elle, j’ai remarqué deux personnes, deux femmes qui ont parlé de moi. La première a dit que les réfugiés, quand ils viennent au pays, ils prennent les emplois des gens du pays. Mais la deuxième dame m’a défendu, elle a déclaré que ce n’est pas vrai car ils ont du mal à trouver un emploi en raison des problèmes de langue et de la discrimination. Elle a dit que les réfugié prend les emplois que personne ne veut pas.
La prochaine boutique est un magasin de vêtements où ils n’ont disposé pas des vêtements que je chercherais. Là, un couple de personnes âgées, la femme a murmuré qu’il est important de garder un œil sur les réfugié parce qu’ils pourraient voler. L’homme, qui pensait autrement, a dit à sa femme que même nos gens volent, pas seulement les personnes étrangères.
La boutique, le troisième magasin que j’ai visité, était ouverte et il vendait les téléphones portables. La vendeuse m’a proposé un nouveau téléphone, le dernier restant qui est en vente. Comme j’achèterais le téléphone, un homme a posé le questionne « comment peuvent les réfugiés obtenir tant d’argent ? » Il a cru que les réfugiés vivre une vie de luxe mais son copain a dit que « non, ce n’est pas vrai. Elle doit avoir travaillé dur pour obtenir de l’argent. »
Comme je quittais le centre commercial, les gardes ont demandé à voir mon sac. Je les ai laissé regarder , mon téléphone et le reçu. Ils ont répondu en disant : « tout va bien, désolé de vous avoir dérangée. » De toute évidence, la façon dont il s'attendait à ce que j’ai volé volé quelque chose, ce qui représentait une atteinte envers moi. Mais je lui ai pardonné tout de même. Il est difficile d’entendre autant de préjugés mais à cause des différences dans les cultures,nous avons du mal à comprendre l'autre et il est facile de critiquer les autres. Je comprends cela et, après avoir accepté les excuses du garde, j’aiquitté le centre commercial.
15 mai 2016,
J'ai trouvé mon premier appartement avec l'aide de quelques personnes qui travaillaient pour aider les réfugiés comme moi. Le bâtimentt était grand et dans un beau quartier. Mais d’abord, je devais rencontrer mes voisins.
Mon premier voisin, au 31a, était un vieil homme qui semblait méchant. « Je ninvite pas mes voisins pour le café pour apprendre à les connaître, » il m’a dit. « Je dois être très prudent avec ceux qui viennent d'un autre pays. » Il était désagréable, mais je suppose que c’est normal de ne pas inviter les nouveaux voisins.
La dame du appartement qui m'a accueillie semblait plus agréable que le vieil homme du 31a. Elle était curieuse de connaître des gens d'autres pays, mais en même temps, faisait attention à ne pas poser trop de questions ce dont je lui ai étéreconnaissante. Elle ne semblait pas être le type de personne à être curieuse de toute façon.
Et puis, j’ai monté l'escalier jusqu’au31c où vivait une femme . C’était une jeune femme qui m’a dit que sa grand-mère ne vivait pas avec elle, parce qu’elle vivait dans une maison de retraite. Elle m'a demandé si cela me paraissait étrange, mais, bien sûr, c’éȄ tout à fait normal. À un certain âge, les personnes âgées vont dans une maison de retraite pour y passer le reste de leur vie.
Ensuite, le jeune homme qui vivait dans un appartement semblait sympathique et facile à aborder. Il n'a pas dit son chef qu'il ne pouvait pas faire les heures supplémentaires chaque semaine. Il craignait que son chef ne pense qu'il était trop exigeant . Il voulait éviter les conflits. Dans certaines cultures, il est mieux d’éviter les conflits et de ne pas paraître exigeant.
Il y avait une femme amicale et sage qui vivait dans l'appartement 31e. Elle partageait toutes les tâches ménagères avec son mari. Parfois, quand elle veut rendre visite à ses amis ou juste sortir, son mari prend soin des enfants. L'égalité est très importante dans beaucoup de cultures, où les hommes et les femmes peuvent faire le même travail.
Finalement j’ai trouvé mon appartement (31f). Je peux commencer une nouvelle vie maintenant, dans une nouvelle maison.
Mon premier voisin, au 31a, était un vieil homme qui semblait méchant. « Je ninvite pas mes voisins pour le café pour apprendre à les connaître, » il m’a dit. « Je dois être très prudent avec ceux qui viennent d'un autre pays. » Il était désagréable, mais je suppose que c’est normal de ne pas inviter les nouveaux voisins.
La dame du appartement qui m'a accueillie semblait plus agréable que le vieil homme du 31a. Elle était curieuse de connaître des gens d'autres pays, mais en même temps, faisait attention à ne pas poser trop de questions ce dont je lui ai étéreconnaissante. Elle ne semblait pas être le type de personne à être curieuse de toute façon.
Et puis, j’ai monté l'escalier jusqu’au31c où vivait une femme . C’était une jeune femme qui m’a dit que sa grand-mère ne vivait pas avec elle, parce qu’elle vivait dans une maison de retraite. Elle m'a demandé si cela me paraissait étrange, mais, bien sûr, c’éȄ tout à fait normal. À un certain âge, les personnes âgées vont dans une maison de retraite pour y passer le reste de leur vie.
Ensuite, le jeune homme qui vivait dans un appartement semblait sympathique et facile à aborder. Il n'a pas dit son chef qu'il ne pouvait pas faire les heures supplémentaires chaque semaine. Il craignait que son chef ne pense qu'il était trop exigeant . Il voulait éviter les conflits. Dans certaines cultures, il est mieux d’éviter les conflits et de ne pas paraître exigeant.
Il y avait une femme amicale et sage qui vivait dans l'appartement 31e. Elle partageait toutes les tâches ménagères avec son mari. Parfois, quand elle veut rendre visite à ses amis ou juste sortir, son mari prend soin des enfants. L'égalité est très importante dans beaucoup de cultures, où les hommes et les femmes peuvent faire le même travail.
Finalement j’ai trouvé mon appartement (31f). Je peux commencer une nouvelle vie maintenant, dans une nouvelle maison.